A l’occasion d’un webinar organisé avec notre partenaire DDS Logistics, nous avons souhaité faire le point sur l’évolution des organisations logistiques dans le cadre d’un passage à l’omnicanal et de la mise en place d’un WMS et d’un TMS.
Comment mettre en œuvre son projet de digitalisation au sein de son entrepôt et de son transport pour gagner en agilité ? Qui pilote quoi ? Quels sont les risques ? Les gains ? De nombreuses questions auxquelles nous allons vous répondre.
Ces dernières années, nous avons fait face à de nouvelles attentes du marché qui ont eu un impact significatif sur les organisations logistiques. Il s’agit à la fois de satisfaire des clients toujours plus exigeants, tout en maitrisant toujours plus les coûts. Bref, faire plus avec moins ! Une équation pas toujours aisée.
En effet, nos modes de consommation se transforment à vitesse grand V et entrainent de lourdes conséquences sur la supply chain, tant dans l’entrepôt que le transport, qui doit se digitaliser pour y répondre. Dorénavant, c’est bien le client final qui détermine l’organisation logistique qui doit être souple et agile pour être capable de se reconfigurer afin d’apporter un service toujours plus qualitatif.
Il existe des solutions digitales pour répondre à ces attentes, parmi lesquelles les WMS (Warehouse Management System) comme IzyPro et les TMS (Transport Management System) comme ceux proposés par notre partenaire DDS Logistics, que nous intégrons. Ensemble ils forment un duo de choc entrepôt / transport, performant et offrant un rapide retour sur investissement !
La première étape pour digitaliser sa supply chain et gagner en agilité et en productivité consiste à mettre en place le duo « WMS / TMS ».
Les 2 principales missions du WMS, à l’image d’IzyPro, sont de piloter les flux de marchandises et d’informations afférentes au sein d’un site logistique et d’offrir une vue complète en temps réelle du stock disponible. Ce logiciel de gestion d’entrepôt gère la base de données articles, organise et contrôle les réceptions, optimise le stockage de façon dynamique, définit les process selon différents scenarios, ordonnance les préparations de commande en fonction de leurs natures (urgentes, personnalisées, hors gabarit, etc.), charge les expéditions, etc. C’est également le WMS qui va cartographier l’entrepôt et garantir la traçabilité de la marchandise. C’est encore lui qui va piloter les échanges de données en temps réel pour qu’elles soient disponibles pour l’ensemble des acteurs (entrepôt, transport, ventes, marketing, clients, service clients, etc.) et transmettre les KPIs, indispensables pour mesurer et augmenter sa performance.
Quant au TMS, il suit la commande et pilote le transport, dès lors que la marchandise a quitté l’entrepôt. Il intègre les commandes, planifie les tournées en sélectionnant les modes de livraison et les transporteurs, gère l’affrètement et les prises de rendez-vous, livre les marchandises, communique avec l’écosystème à chaque étape, etc. Il a également un rôle important dans la maitrise des coûts, la facturation et l’empreinte environnementale.
Bien entendu, ces 2 systèmes communiquent entre eux à plusieurs niveaux et notamment sur les activités suivantes : l’intégration des commandes, la planification du transport et la sélection des transporteurs, et enfin, l’affrètement, le chargement et l’expédition. Selon les organisations et les scenarios, chaque solution peut donc prendre la responsabilité de ces missions.
Pour déployer une organisation logistique omnicanale et agile avec un WMS et un TMS, 2 questions clés doivent être posées :
Quels sont les facteurs décisionnels ?
A partir de quel volume doit-on intégrer un WMS ou un TMS ? A partir de quel volume doit-on relier le TMS au WMS ? Les flux sont-ils poussés par la préparation ou tirés par la contrainte client ?
Et comment faire ? Par exemple pour un WMS, à partir de 3 personnes, l’information peut ne plus être bien transmise ce qui génère des risques pour l’activité de l’entrepôt. Pour le TMS, la gestion des modes de transports et la multiplication des acteurs pousse les entreprises à déployer une plateforme collaborative, plus modulaire et moins couteuse qu’un TMS classique.
Quels sont les rôles de chaque solution ?
Il convient de déterminer le logiciel en charge de chaque fonction. Qui est le chef d’orchestre selon l’organisation ? Qui pilote ? Qui ordonnance ? Il n’y a pas de réponse unique. Tout dépend de la valeur ajoutée de chaque solution en fonction de l’organisation de la supply chain et de ses objectifs.
Afin de réussir un projet d’intégration de cette envergure, sa mise en œuvre est essentielle :
Comme nous l’expliquions précédemment, la gestion du risque est l’un des facteurs clés du succès du projet et doit être considérée dès le tout début de son expression. Néanmoins, il y a des points clés à ne pas négliger :
Que ce soit pour le WMS ou le TMS, la profession s’accorde pour parler d’un ROI autour d’un an qui s’articule autour des 4 points suivants :
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à visionner le replay du webinar animé par Jérôme Bour, PDG de DDS Logistics, et Jean-Pierre Gautier, Directeur Métier chez ACSEP.
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